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a day ago
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Mondiaux de natation : «Il faudra faire mieux en finale» du 100m, ambitionne Maxime Grousset
Deux jours après son sacre sur le 50m papillon, le Français s'est qualifié pour la finale du 100m nage libre avec le 5e temps (47''39). De quoi envisager selon lui un nouveau podium. Maxime, comment vous êtes-vous senti dans cette demi-finale ? Maxime Grousset : En vérité, je me suis senti assez bien. Popovici est finalement parti très fort, je ne pensais pas qu'il le ferait mais je savais que tout allait se jouer sur ma demi-finale, qu'il faudrait réaliser un petit 47 secondes pour passer et cela a été le cas (47''39). J'ai fait le job. Je m'attendais à ce que cela ne soit pas évident de passer en finale vu le niveau qu'il y a sur ce 100m, donc je suis content de l'avoir fait et je pense qu'il y a quelque chose à jouer demain (jeudi). Vous avez dû quand même fortement vous employer car vous n'étiez que 5e à mi-parcours… Oui. Mais bizarrement, je ne me suis pas senti désemparé ou mort. Je trouve que j'ai bien maîtrisé ce 100m, sans m'affoler. C'est quelque chose que j'apprends au fur et à mesure, que je travaille pour le mettre en place et qui ne vient pas de nulle part. C'est cool, mais il faudra faire mieux en finale. À lire aussi Mondiaux de natation : Maxime Grousset composte son billet pour la finale du 100 m nage libre Publicité Le Chinois Zhanle Pan, recordman du monde et champion olympique à Paris, a, lui, été éliminé… Oui. On a vu cette année qu'il avait nagé un peu moins vite sur 100m. Cela peut arriver d'une année à l'autre, d'autant plus après ce qu'il a vécu l'an passé. Maintenant, cela n'enlève rien au fait qu'il reste encore du gros devant. On n'a pas besoin de lui (sourire). « C'est la course reine. C'est un moment dont je rêvais quand j'étais petit. À chaque fois, je dispute ces finales dans de bonnes positions, avec un véritable objectif de médaille. Donc je suis fier de moi. » Maxime Grousset sur la finale du 100m Sur cette finale, vous viserez le podium, malgré une forte concurrence… Oui, clairement. En plus, avec mon 5e temps des demies, je ne vais pas me retrouver à l'extérieur mais je serai au cœur de la bataille. Cela va être intéressant. Pour y parvenir, il faudra sans doute que j'arrive à casser la barrière des 47 secondes, ou m'en approcher très fortement. C'est dans le champ des possibles à mon avis. À lire aussi Mondiaux de natation : en vidéo, le finish de folie de Maxime Grousset, médaillé d'or sur le 50m papillon Qu'est-ce que cela représente de disputer une finale mondiale sur 100m nage libre ? C'est toujours un plaisir. J'ai déjà réussi à monter sur la boîte à deux reprises sur cette distance (2e à Budapest en 2022 et 3e un an plus tard à Fukuoka). C'est la course reine. C'est un moment dont je rêvais quand j'étais petit. À chaque fois, je dispute ces finales dans de bonnes positions, avec un véritable objectif de médaille. Donc je suis fier de moi. Vous ne ressentez pas de fatigue avec les courses qui commencent à s'accumuler ? Non, ça va. Enfin si, je me suis senti un peu fatigué ce matin au réveil. Mais finalement, j'ai bien récupéré avant cette belle demi-finale. Il me restera encore demain matin pour continuer à récupérer. Sur le plan mental, avez-vous l'impression de surfer sur une vague de confiance depuis le début de ces Mondiaux ? Oui, je suis bien mentalement. Je suis assez posé, je n'ai pas peur et je suis plutôt dans une énergie positive.
L'Équipe
3 days ago
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Les chiffres de l'impressionnante victoire de Maxime Grousset sur le 50 m papillon aux Mondiaux
Avec son titre mondial du 50m papillon, décroché lundi à Singapour, Maxime Grousset rejoint notamment le club très fermé des multiples champions du monde français dans des épreuves individuelles. Grousset, le champion qui vient du bout du monde
Le Figaro
3 days ago
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Natation : Miss Nouvelle-Calédonie, kiné, pêche… 5 choses à savoir sur Maxime Grousset, champion du monde du 50m papillon
Champion du monde du 50m papillon ce lundi à Singapour, le nageur français Maxime Grousset décroche, à 26 ans, le deuxième titre mondial de sa carrière. Il est originaire de Nouvelle-Calédonie, qu'il a quittée à 16 ans Maxime Grousset est né le 24 avril 1999 à Nouméa. Forcément, avec son statut d'Îlien, il ne tarde pas à découvrir les joies de la natation, dès l'âge de 5 ans. Mais d'abord pour des raisons pratiques. «C'est assez dangereux de se baigner là-bas donc mes parents ont rapidement insisté pour que j'apprenne à nager», se souvient-il. Rapidement, cependant, il y prend goût et commence à tâter de la compétition, à huit ans, au sein du Cercles des nageurs calédoniens. Où son talent finit par trouver un écho jusqu'en métropole, où il débarque à 16 ans, du côté d'Amiens où il intègre le groupe de Michel Chrétien. «Ce n'était pas une question difficile car à un moment donné, sur une île comme ça, il faut partir, battre de ses propres ailes et aller affronter le niveau européen», expliquait-il sur France TV. «Au début, c'était difficile car chez moi, je ne m'entraînais qu'une seule fois par jour, alors qu'ici c'est le double, sans compter la musculation et la préparation physique. Michel m'a beaucoup apporté là-dessus, il m'a appris à m'adapter. Mais j'ai pris le temps et peu à peu, je m'y suis fait.» Publicité Il devient champion du monde en 2023 Le 29 juillet 2023, lors des Championnats du monde de Fukuoka (Japon), Maxime Grousset est définitivement entré dans la cour des grands en décrochant son premier grand titre international. Lors de la finale du 100m papillon, il avait alors établi un nouveau record de France en 50"14 pour devancer le Canadien Josh Liendo (50''34) et l'Américain Dare Rose (50''46). Un record qu'il a récemment battu lors des Championnats de France à Montpellier en juin (50''11). Il détient également le record du 50m papillon qu'il a amélioré justement en demi-finales lors des Mondiaux de Singapour pour le porter à 22''61. Seule absence à son palmarès, il ne possède pas encore de médaille olympique en individuel, devant se contenter du bronze obtenu aux côtés notamment de Léon Marchand lors du 4x100m 4 nages lors de Paris 2024. Maxime Grousset avec sa médaille d'or acquise sur 100m papillon lors des Mondiaux de natation 2023. SUSA / Icon Sport Il fait des études de kiné en parallèle Après trois années d'études en Staps, Maxime Grousset a débuté un cursus pour devenir kinésithérapeute à l'hôpital de Saint-Maurice dans le Val-de-Marne (Île-de-France). Des études qu'il mène aux côtés de son coéquipier en équipe de France, le dossiste Yohann Ndoye-Brouard. «Depuis tout petit, j'ai deux objectifs en tête : obtenir une médaille aux JO et devenir kiné», rappelle-t-il toujours. Deux objectifs qu'il continue de poursuivre donc, l'un en ayant le regard braqué vers Los Angeles 2028, l'autre en poursuivant sa deuxième année d'école de kiné. «Le double projet fait aussi du bien à la tête. Reprendre un cursus à peu près normal et voir ce que ça fait de travailler tous les jours, ça change d'air et les habitudes», avait-il confié dans les colonnes de L'Équipe. Sa sœur aurait pu être Miss France «Derrière chaque grand frère, une petite sœur qui sera toujours fière.» En septembre 2023, Emma Grousset avait posté ce message sur son compte Instagram. Mais Maxime Grousset aurait pu en faire de même lorsque celle-ci fut élue Miss Nouvelle-Calédonie à la suite d'un problème de comptage de votes ayant entraîné la destitution de Mathilda Lelong. Candidate au titre de Miss France 2024, la jeune femme, alors âgée de 21 ans et mesurant 1,80m, n'avait cependant pas réussi à remporter la couronne. «Maxime a pris soin de moi pendant une semaine», a-t-elle ensuite confié dans le journal télévisé de Nouvelle-Calédonie La Première. «Il m'a beaucoup apporté et a toujours un regard bienveillant sur ce que je fais. Dans mon parcours de miss, il m'a permis de garder la tête froide et les pieds sur terre. Donc tous les jours je le remercie.» Publicité Le surf et la pêche sous-marine comme passions Même s'il passe son temps dans l'eau chlorée des piscines, Maxime Grousset n'oublie pas d'où il vient, lui le Néo-Calédonien. Si, enfant, il s'est énormément consacré à la natation, avec l'âge et le besoin de s'aérer l'esprit, il s'adonne de plus en plus aux joies du surf, comme le démontrent certaines photos postées sur son compte Instagram. De même, sous l'impulsion de ses parents, il pratiquerait aussi de temps à autre la pêche sous-marine, un domaine où il ne serait pas maladroit à écouter ses proches.
Le Figaro
4 days ago
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Mondiaux de natation : «Il y a encore un petit mieux à faire», estime Maxime Grousset avant la finale du 50m papillon
Auteur du meilleur temps des demi-finales à Singapour avec un nouveau record de France à la clé (22''61), le Néo-Calédonien visera le titre lundi face à une concurrence très dense. Quel est votre sentiment après cette qualification pour la finale du 50m papillon ? Maxime Grousset : Je suis très content. Je suis un gosse qui est content d'améliorer ses chronos (sourire). Le fait d'être premier est cool aussi, même si ce n'est que d'un petit dixième de seconde. Je fais encore une touche un peu bizarre. En fait, j'ai fait la même course que ce matin (en séries), sauf que j'ai accéléré sur les deux derniers coups de bras. Donc je pense qu'il y a encore un petit peu mieux à faire. On vous sent presque déçu du chrono (22''61)… Non, je ne suis vraiment pas déçu (rires). Mais je veux rester focus, droit dans mes baskets en ce qui concerne ce que je voudrais faire demain (lundi) lors de la finale. Publicité Pourtant, vous fracassez votre propre record de France, qui était de 22''70… Fracasser, non, ce n'est qu'un dixième, et pas trois ou quatre dixièmes d'un coup. Mais c'est bien. Je ne peux pas cracher dessus, d'autant que ce temps me permet d'être toujours numéro 1 ranking. Mais l'important sera de le rester sur la finale. Vos temps en séries et sur cette demi-finale promettent… Ils ne promettent rien. Je ne peux rien vous promettre. Ce sera une finale, tout le monde peut sortir quelque chose. Je pense que tout le monde s'est donné à fond car cela a nagé assez fort sur la première demi-finale et donc personne n'a pu en garder sous le pied. Vous allez entrer en dernier sur la scène. Est-ce une position que vous affectionnez ? J'aime bien. Quand tu arrives le dernier, tout le monde s'est déshabillé et t'attend, parce que c'est toi, entre guillemets, le boss. Mais ce sera un rôle à assumer ensuite. Pour l'instant, le ranking est respecté mais si ma mémoire, je crois que j'avais fait une dinguerie aux Mondiaux de Fukuoka où j'étais aussi premier avant la finale et finalement, j'avais fini 3e en finale. Là, j'ai envie de gagner.
